jeudi 22 janvier 2009

Portraits
















Entre 2 restaurations je me "détends" en mettant en ligne mes archives photos. Pour l'instant j'ai choisi "Myspace" comme espace de présentation. Il y a du passage et ça me permet de les mettre en ligne dès que je les ai travaillées. A terme j'envisage de monter un site pour regrouper tout ça (Myspace/blogs/galeries diverses/travaux de commande et/ou artistique).
Je commence donc avec une série de portraits d'auteurs de bande dessinée que j'ai menée sur presque une dizaine d'années. Ces auteurs rencontrés lors de festival auxquels nous participions lorsque j'étais à TerreNoire éditions étaient pour la plupart assez jeunes et s'inscrivaient dans ce qu'on appelait alors la bande dessinée indépendante.
Concernant cette discipline très particulière de la photo qu'est le portrait, j'ai très vite trouvé le mode opératoire qui me semblait correspondre le mieux à mon tempérament, au contexte et à la personnalité des personnes que je photographie.
J'ai commencé en prenant uniquement les gens que j'appréciais ou dont j'aimais le travail. J'aurais eu beaucoup de mal à photographier quelqu'un qui m'était antipathique et ça m'est arrivé plus d'une fois de refuser directement ou non de prendre quelqu'un. En l'écrivant je m'aperçois que j'aime cette notion de "prendre" quelqu'un. En le photographiant on garde un peu de la personne avec soi, d'où la nécessité de saisir un peu de l'autre. Son âme ? sa personnalité ? sa façon d'Etre là, à ce moment là dans le portrait. C'est donc un don de chacune des parties qui se joue autour de la photo. Celui qui pose donne un peu de lui en étant là, dans le regard, dans son rapport avec celui qui prend la photo et qui a pour charge de saisir l'essence de cet relation lorsqu'elle se présente en une fraction de seconde.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quelle bonne idée que de mettre ces photos en ligne ! Elles composent un témoignage intéressant et intime sur une époque et sur un milieu qui a connu pas mal de bouleversements.
Ah, j'en ai la larme à l'œil, tiens !